samedi 24 septembre 2011

La dette : sans moi vous mourrez, avec moi vous le serez aussi

Un endetté ne pourra jamais être un émancipé.
Au cours des deux dernières décennies, près de 80% de nos lois promulguées annuellement étaient des lois d’approbation de conventions internationales. La majorité de ces conventions étaient d’ordre financier ou: convention d’emprunt. Et qui dit emprunt dit Dette.
Mais pourquoi ? On s’est endetté pour construire ? Oui. C’est vrai.
Comment on a financé nos autoroutes, stades, écoles et universités, achats en informatiques et nos programmes « pilotes » ? etc…
Si on s’est endetté, c’est que le financement national faisait défaut. Le financement privé faisant défaut, l’argent public ne pourrait pas tout faire. Un simple chiffre : Presque 70% de nos dépenses vont aux salaires. Un autre aussi : Plus de 80% de nos recettes fiscales (impôts directs) proviennent des impôts sur les salaires des fonctionnaires de l’Etat !!
S’il est vrai que le pays s’est vu modernisé et que ces emprunts ont aidé la Tunisie a être compétitif, il ne reste pas moins que ces emprunts ont servi ces dernières années à enrichir une famille et ses aides-soignants.
Allez demander qui sont Ces entrepreneurs qui ont bénéficié d’une bonne partie des marchés publics ou ces hauts cadres qui se sont enrichis par le jeu de ces octrois ?
Pour tout emprunt conclu avec des grandes banques (Banque mondiale (BIRD), Banque Européenne (BERD), Africaine (BAD) et tant d’autres), il est institué, par les dites convention d’emprunt, des comités de pilotage qui surveillent la gestion des fonds accordés aux projets et programmes visés par les emprunts.
Détourner les fonds pour acheter un Avion luxueux, placer des actions à l’Etranger à partir des sommes provenant des emprunts de l’Etat ne pourrait pas passer sans l’accord implicite des dites institutions financières internationales.
Cet accord résulte de leurs Silence. D’où leurs complicités.
Si elles sont complices, elles doivent assumer autant que les principaux criminels.
Si je participe à cette action de « bloguer contre la dette » c’est par conviction que la demande de revoir notre dette et alléger le fardeau qui pèsera sur la Tunisie durant les prochaines années est une demande légitime et fondée.
Il est vrai que Si on part d’un constat récent, on verra sombre. Le cas de la Grèce peut inciter certains à être dubitatif vis-à-vis de l’utilité d’une telle action. Ce pays a été délaissé et n’a pas été ménagé par ses propres bailleurs de fonds. L’Italie et le Portugal sont sur la même voie…et l’Espagne Aussi.
Et la Tunisie ?
Tout dépendra de nous. Nous : Hommes politiques, économistes, militants, internautes…peuple merveilleux qui été (et il le sera) capable des « miracles ».
Certains (gens, institutions, Services, organisations occultes, Etats…) ne veulent pas que cette révolte aboutisse à la réussite qui est le bien être du citoyen Tunisien. Ça on le sait.
D’autres, de même rang que les premiers, « souhaitent » que la Tunisie passe le cap du danger.
C’est avec ces derniers qu’il faut composer ; à leur envoyer un signe de bonne volonté : De bonne volonté de ne pas nuire, surtout.
IL faut être intelligent. Nous les étions, nous le sommes et nous le serons.
J’aime mon pays et je rêve d’y passer le reste de ma vie ; la Tunisie, c’est le Paradis.

Signez la pétition Non au règlement inconditionnel de la dette de la tunisie

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