samedi 1 juin 2013

Ce n’est qu’un projet …de ceux qui ont osé

Pour ceux et celles qui n’ont fait que critiquer, il est temps de proposer des alternatives au texte actuel.

Dès la 1ère version, des critiques se sont faites surtout à l’encontre du préambule : c’est quoi « ma9ased el Islam» ?; « où est “eddawla el medania ” ? « c’est quoi cet article autorisant les milices » ?.

Ont-ils proposé des alternatives ? Non.

Après, ils ont fait de la question « dhamir » la question clé de la Constitution !

Le clan opposé a accepté de l’ajouter même dans l’article relatif à la liberté du culte.

« le droit de la grève » !! il doit être sans restrictions !!! le clan opposé a accepté !

Non, « tous les droits et libertés doivent être absolus » ! le clan opposé a accepté.

Et quand on est arrivé à l’article 136, le clan opposé a pris le devant : « donnez-nous une autre alternative logique ». Aucune proposition.

Ni Opposition, ni « experts » n’ont eu cette force de proposer l’alternative.

Et pourtant le texte été trop, et dangereusement, miné.

Si on critique le préambule, on devrait avoir au moins un texte de substitution. Hélas ! il n’en est rien. On été même incapable de prouver notre appartenance à ce « méditerranéen ».

Des droits et libertés au sens absolu !!! on va voir le pire des abus. Du jamais vu. Une des pires incohérences juridiques de ce projet. Un acquis de l’opposition ! Bravo.

La Cour Constitutionnelle ! On a tant crié dès le début, depuis le mois de Mars 2011: « Faites attention ! simplifiez sa composition ;sa mise en place ; prévoyez des solutions transitoires !! Hélas !! Personne n’écoutait. Maintenant, on pleurniche là-dessus.

Le « Pouvoir local » ! Dès la 1ère réunion du comité on a alerté : « Oh hé !! Faites attention !! Allez y molo, c’est dangereux pour l’unité du Pays. ». Personne ne tendait les oreilles. Ni experts ni opposition n’ont en fait la remarque. Pourtant, des citoyens durant le débat national ont en tant alerté.

Les dispositions transitoires ?

Au sein des commissions on a souvent alerté : « C’est trop dangereux de ne pas y penser. Faut que vous prévoyez vos même dispositions. » ! Personne n’a pris la peine de répliquer. Silence.

Au sein du comité, on a alerté sur cette question : « C’est délicat et dangereux. Il faut y penser dès maintenant ». c’est comme on parlait dans le vide.

Et les pouvoirs du comité mixte ?

Avant même l’examen en plénière, on a fait le tour des couloirs de l’ANC : « Faites attention à ce que vous allez voter » ! la réponse : « Ne vous en faites pas ! on sait ce qu’on fait ».

Aujourd’hui, on y est.

Un projet est là ! y-a-t-il eu un projet meilleur que lui ? Non

Certes, ce projet n’est pas le projet final….mais les uns et les autres doivent, au moins apprendre, qu’il faut proposer des contre-projets pour justifier, au moins, leurs engagements à se présenter comme une meilleur alternative.

Hélas !, le « non » s’est limité au non.

Mais, NON, ce n’est pas de cette façon que l’autre dira Oui.

Alain disait « dire non, c’est se secouer la tête ». Secouez-vous la tête, bonté divine.

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