mercredi 3 juillet 2013

Ecrire une Constitution, c’est avant tout, une affaire de CONSCIENCE

Conscience de ce qu’on fait ; de ce qu’on écrit et du pourquoi on été élu.

Ce n’est pas une liberté de conscience, c’est une prise de conscience de la responsabilité de l’acte.

Etre élu pour rédiger un texte et doter la Tunisie d’une « NOUVELLE » Constitution, aurait dû impliquer une Conscience de la lourde responsabilité pour laquelle on s’est porté candidat(e) de l’assumer.

Quel juriste, quel citoyen n’aurait pas rêvé d’un tel mandat « Constituant » !!??

Mais le décret-loi 2011/35 était « vicieux » et ce caractère a été encore et lourdement aggravé par le texte de l’OPPP.

Du mandat « Constituant » on est passé au mandat parlementaire pur et simple.

Du coup, toute une logique « technique » ne tient plus debout.

On commence alors à errer… : y a qui veut gouverner, un autre qui se positionne encore dans une logique de campagne électorale, et des uns et des autres qui se cherchent une place dans cet échiquier, assez complexe et indécis.

Il faut vraiment partir à la chasse ou à la pêche pour trouver un rédacteur…

Le gibier se fait rare aujourd’hui, que dire quand il y a du vent…ça crée des turbulences, affecte la vision et provoque des marrées.

l’être humain ne prend conscience du mauvais temps que quand il y est.

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