dimanche 26 avril 2015

L’Assemblée des Représentants du Peuple : progression dans la difficulté

L’ARP ressemble, aujourd’hui, à un automobile qui marche avec un seul cylindre, et pourtant elle marche, miraculeusement.
Malmenée médiatiquement, souffrante de ses composantes partisanes, handicapée par ses ressources financières et humaines quasi misérables, l’ARP progresse lentement avec de sérieux projets pour la propulser à un meilleur niveau et une meilleure rentabilité.
Demander à un parlement de fonctionner avec 4 salles pour 17 commissions et 6 groupes parlementaires relève de l’utopie. Et pourtant, avec des moyens très réduits, des astuces très subtiles, une bonne volonté des uns et des autres et, surtout, une grande compréhension des élus, l’ARP assure plus que le minimum.
Et ce ne sont pas ces ressources paralysantes qui empêchent l’ARP de planifier ses futures actions pour assurer une meilleur Assemblée. Une Assemblée efficace, stable, prospective et ouverte à son environnement.
Nous travaillons dans le silence, dans un contexte de modestie et de rationalité. Nous connaissons nos limites, nos insuffisances et nos défaillances. Nous n’arrêterons jamais à y remédier.
Les critiques qui fusent de partout nous servent d’éléments de référence pour corriger le cap de nos réformes. Contrairement à ce que certains croient, les critiques ne mettront pas à genoux l’institution. Au contraire, c’est l’élément clé de la politique de développement que l’ARP tente de mettre en place en toute tranquillité. L’ARP est ouverte et le restera. Elle est à l’écoute et le restera. Elle est compréhensive et le restera.
L’ARP a réalisé d’énormes progrès en matière de transparence. Nous publions dans des délais très raisonnables les détails de nos votes, les présences en plénières, les rapports des commissions, les projets de lois, les décisions du bureau et tant d’autres informations utiles aux élus et aux citoyens.
Nous réalisons aussi des progrès notables en matière de planification. Avec les moyens et ressources très limités, l’ARP a pu planifier d’avance son calendrier des mois du Mars et d’Avril d’avance. Néanmoins, nous restons insatisfaits quant à cette impossibilité de planifier à vue de trimestre, de semestre et pourquoi pas une planification annuelle. Nous y travaillons.
Pour remédier à ce taux de présence « discutable » tant en plénière qu’en commissions, la seule technique pouvant assurer un bon résultat c’est la bonne planification. Nous avons un projet de planning qui s’étend jusqu’à la fin de la session actuelle (juillet 2015) et nous comptons sur la 1ère réunion de la conférence des présidents pour le mettre à jour et tenter de le réaliser.
L’efficacité d’un parlement passe par la teneur du rôle joué par ses groupes. Les 6 groupes actuels comptent 202 élus représentant 93% des élus. Si on arrive à faire améliorer le rendement de ces structures en l’étendant de son actuel champ politique au champ législatif, nous pouvons espérer voir une meilleure ARP. Nous avons d’excellents projets dans ce sens et on espère les mettre en œuvre le plus rapidement possible.
Un Parlement moderne doit tirer profit des nouvelles techniques de communication (TIC). C’est malheureusement notre point faible même si des projets en cours de réalisation étaient conçus pour mettre l’ARP en orbite des meilleurs parlements. Ne pas disposer de messagerie après 5 mois de sa mise en place est un fait qui nécessite une profonde réflexion sur l’état des lieux.
Réformer l’administration, ses moyens, ses procédures, ses réflexes, ses techniques est un grand chantier qui faisait peur. Aujourd’hui, Non. On l’aborde avec grande sérénité et une bonne volonté. C’est un défi que nous voulons relever et un pari dont on veut gagner.
17 présidents de commissions, 10 assesseurs, 214 élus .....n’ont ni bureaux ni assistants ni moyens informatiques…c’est un constat amer. Plus amer, le budget alloué à cette ARP, une misérable somme ne dépassant pas les 20MD. Encore plus amer, l’état de ses ressources techniques et humaines. Cet état des lieux est un état des lieux hérité par l’ARP. Elle n’en assume pas sa fatalité. Mais elle abordera avec courage son traitement et sa thérapie.
Cette thérapie ne consistera point en « Accepter ce que l'on ne peut pas changer », mais en « Réussir à convertir la pathologie maligne héritée en symptôme devant être traité pour mieux assurer son immunité ».
Première action à faire: “Corriger” notre Règlement intérieur. il s’agit bien de “Correction”.













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