Une première dans l’histoire du droit parlementaire tunisien : une Assemblée refuse un budget d’un département d’Etat : la présidence de la république.
Des juristes, politiciens et autres ont analysé le fait d’un étroit point de vue politique et ont passé sous silence un autre impact.
Si politiquement la question pourrait être analysée « négativement », techniquement, il faut s’en réjouir.
D’abord, ce rejet est un NON. Il faut toujours féliciter une Assemblée qui ose dire Non.
Ensuite, ce Non va secouer le ministère des finances qui avait cette fâcheuse habitude de croire que ce qu’il propose à l’Assemblée est un « sacré » dont elle est incapable de le toucher.
Un budget ou une loi de finances ca se discute. Ce se vote aussi, par un oui ou par un Non.
Après avoir failli dire Non à la nomination d’un ministre, l’ANC a dit Non à un budget d’un Département d’Etat.
Désormais, tout le monde est averti : ceux qui proposent des textes à cette Assemblée doivent se préparer avec des solutions de rechange car on peut leur dire : NON.
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