Si les manœuvres politiques sont reconnues par les sciences politiques et souvent estimées et souhaitées par les acteurs politiques, les combines sont autre chose.
En Tunisie, après la révolution, on
est passé du stade des manœuvres au stade des combines et ce depuis les
élections 2014.
Je dois avouer que cette TnARP a
droit intellectuel sur le concept de « combines parlementaires » car
elle en a excellé et excelle toujours.
C’est quoi manœuvres politiques ?
« Moyen habile, rusé et plus ou
moins malhonnête d'arriver à ses fins ».
Et combines ?
« Moyen astucieux, mais parfois
peu scrupuleux, utilisé pour parvenir à ses fins ».
Donc, c’est très délicat de chercher
la ligne de démarcation entre malhonnêteté et sans scrupules dans la démarche.
Cette TnARP 2019-2024 a entamé son
mandat par des manœuvres combines combinées. Et elle a excellé.
Tout le règlement intérieur et les
bons usages des pratiques parlementaires ont été bafoués.
Mais ce qui est passé durant la
session parlementaire 2020-2021 restera dans les annales de l’histoire
parlementaire tunisienne.
Du jamais vu au niveau des violations
de toutes les normes du droit parlementaire : une session en violation de
toutes les règles et usages. Une entame sans structures conformes et légales.
Et le top : la défiguration de
la cartographie politique par des actions calculées visant les groupes
politiques afin d’assurer une majorité numéraire pour faire passer les plus
mauvais des projets de lois : l’exemple du groupe national en est une
illustration.
A suivre