J’ai assisté aujourd’hui, samedi 14 mars 2015, à un excellent séminaire sur la bonne gouvernance liée au travail parlementaire administratif.
D’après ma modeste expérience, c’est la 1ère fois qu’un tel sujet soit abordé directement et de manière aussi intelligente. La question posée était très remarquable : l’interaction administratif/Politique dans la fonction parlementaire est une question de gestion administrative ou une question de bonne gouvernance ?
Il était temps de se poser la question.
L’administration parlementaire n’a pas subi assez de changement post révolutionnaire. La même ossature a continué la gestion des affaires législatives et administratives des élus de la Constituante. Bon gré mal gré, cette administration a survécu aux changements sans dégâts.
Il ne reste pas moins de constater que durant la Constituante (ANC), une partie de l’administration parlementaire a trouvé des difficultés à gérer la nouvelle donne : un parlement multi partisan.
C’est cette même partie d’administration qui trouve aujourd’hui des difficultés à gérer une nouvelle donne : la majorité politique parlementaire est changeante.
Tout au long de notre carrière, il nous a été recommandé de ne pas se mêler du politique pour respecter ce sacré devoir de neutralité.
Tout au long de notre carrière, il nous a été recommandé de se « méfier » du politique.
Le résultat est là : nos conseillers parlementaires (la plus grande majorité) ignorent les réalités politiques de nos élus et leurs partis.
Aujourd’hui, personnellement, je pense que cette administration doit changer d’optique de vue : elle doit prospecter la vie politique du pays et en savoir la teneur.
La méfiance doit laisser la place à la curiosité et le savoir.
Aujourd’hui, nous (fonctionnaires parlementaires) sommes en position d’obligation de comprendre la réalité politique de notre Assemblée.
C’est pour cette raison qu’il ne faut plus craindre le « politique ». C’est notre pain quotidien qu’il faut savoir digérer.
Aujourd’hui, je change d’avis. Le conseiller parlementaire doit avoir en 1er ordre une très bonne culture politique que juridique.
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