Depuis son adoption par la plénière
de l’ARP, le règlement intérieur était pointé de doigt comme étant une des
causes contribuant à un fonctionnement et une organisation lacunaires et
pathologiques.
Que reproche-t-on à l’ARP ?
Les reproches sont essentiellement axées
sur l’absentéisme des élus aux réunions des commissions et aux plénières ;
une planification instable des travaux de ses différentes structures et
une lourde procédure d’examen des projets de lois.
Les remèdes à ces principales défaillances consistaient
normalement à des actions à double niveau : structures et procédure.
L’appel à réviser le règlement
intérieur devenait pressant et tout le monde en était unanimement d’accord.
C’est presque après 2 ans qu’une
proposition dans ce sens soit présentée aux élus durant cette session
extraordinaire.
A la lecture des amendements proposés,
il parait que les remèdes à l’absentéisme des élus sont pris sous forme de
mesures disciplinaires !!
Coté structurelle, les amendements
ont touché le bureau (attributions des accesseurs) et la commission de
législation générale (en la scindant en 2) !!
On aurait dû avoir une bonne volonté
pour analyser objectivement les problèmes de l’ARP ; leurs causes et les
remèdes nécessaires.
On aurait dû faire une révision de
ce règlement et non de simples amendements chirurgicaux qui
ne vont pas tarder à créer des tensions et engendrer des difficultés.
On aurait dû s’assurer d’une bonne
planification ; d’une répartition rationnelle des élus entre les
différentes commissions ; d’une fixation intelligente et organique du
nombre des commissions et, surtout, d’une modernisation du fonctionnement des
groupes parlementaires.
Hélas !
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