En marge de ma visite aujourd’hui dans le cadre de l’audition de la
HAICA (Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle) par la
commission des droits et des libertés, je me suis rendu compte que des
commissions tenaient des réunions en même temps que la tenue d’une plénière.
L’article 75 paragraphe 2, du Règlement Intérieur de l’ARP dispose
que les commissions peuvent, à titre exceptionnel, tenir des réunions en marge
des plénières pour statuer sur des questions urgentes ou en référé, sur demande
du Président de l’Assemblée ou de la Plénière.
Cette disposition a-t-elle était respectée ?
Quelles questions urgentes ou en référé examinaient ces commissions ?
Je me pose cette question par référence à une autre question :
Quelle image recevrait le citoyen tunisien ou étranger en regardant un
hémicycle presque vide ?
Sur un autre plan, l’ARP tenait hier une plénière, une aujourd’hui
et une autre demain aussi.
J’ai appris aussi que des plénières pour les questions orales
seront tenues aussi les Samedi.
J’ai toujours alerté sur le danger d’usure. Tenir un tel rythme,
fou et infernal, comprend un risque sérieux de voir la présence aléatoire des
élus menacer le vote positif de certains projets de lois clés.
Que cherche-t-on ? la quantité ou la qualité de la loi ?
L’ARP a besoin d’une planification en étroite collaboration avec le
gouvernement.
Pour y arriver, il est inévitable d’agir sur le Règlement Intérieur
par des amendements ou des ajouts de certains articles et ce ne sont pas
nombreux.
Ma question : pourquoi s’obstiner à refuser la révision d’un
tel règlement ?
Laisser l’ARP fonctionner dans le flou n’est pas dans l’intérêt de
la Tunisie. Pire encore, c’est un facteur très dangereux pour la stabilité de l’Etat
Tunisien et son existence même.
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