mardi 18 avril 2017

Qui veut épuiser l’ARP ?

En marge de ma visite aujourd’hui dans le cadre de l’audition de la HAICA (Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle) par la commission des droits et des libertés, je me suis rendu compte que des commissions tenaient des réunions en même temps que la tenue d’une plénière.
L’article 75 paragraphe 2, du Règlement Intérieur de l’ARP dispose que les commissions peuvent, à titre exceptionnel, tenir des réunions en marge des plénières pour statuer sur des questions urgentes ou en référé, sur demande du Président de l’Assemblée ou de la Plénière.
Cette disposition a-t-elle était respectée ?
Quelles questions urgentes ou en référé examinaient ces commissions ?
Je me pose cette question par référence à une autre question : Quelle image recevrait le citoyen tunisien ou étranger en regardant un hémicycle presque vide ?
Sur un autre plan, l’ARP tenait hier une plénière, une aujourd’hui et une autre demain aussi.
J’ai appris aussi que des plénières pour les questions orales seront tenues aussi les Samedi.
J’ai toujours alerté sur le danger d’usure. Tenir un tel rythme, fou et infernal, comprend un risque sérieux de voir la présence aléatoire des élus menacer le vote positif de certains projets de lois clés.
Que cherche-t-on ? la quantité ou la qualité de la loi ?
L’ARP a besoin d’une planification en étroite collaboration avec le gouvernement.
Pour y arriver, il est inévitable d’agir sur le Règlement Intérieur par des amendements ou des ajouts de certains articles et ce ne sont pas nombreux.
Ma question : pourquoi s’obstiner à refuser la révision d’un tel règlement ?
Laisser l’ARP fonctionner dans le flou n’est pas dans l’intérêt de la Tunisie. Pire encore, c’est un facteur très dangereux pour la stabilité de l’Etat Tunisien et son existence même. 


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