Le 26
janvier 2014 avant minuit, la Tunisie s’est vu une nouvelle Constitution
adoptée par l’Assemblée Nationale Constituante, issue des élections du
22/11/2011.
L’adoption
de la nouvelle Constitution s’est faite dans un élan d’euphorie et le monde
nous a applaudit cet exploit qualifiant notre processus de transition
démocratique comme un modèle type que le reste du monde arabo-musulman doit
suivre.
En réalité,
le monde a applaudit le processus, mais pas le contenu du texte adopté.
Dans sa
philosophie générale, la nouvelle Constitution tunisienne a voulu barrer la
route à la renaissance d’une nouvelle dictature en Tunisie. C’est Bien.
Mais dans
ses dispositions les plus fines, elle a ouvert la porte à mettre l’Etat en
miette.
Aujourd’hui,
cet exécutif à double tête pose plus de problème à l’Etat que d’en résoudre.
Aujourd’hui,
cette ARP est démunie de ressources pour mener à bon terme sa mission.
Aujourd’hui,
ce pouvoir judiciaire très compliqué peine à voir le jour.
Aujourd’hui,
Cette Cour Constitutionnelle tarde encore à se Constituer.
Aujourd’hui,
ce pouvoir local ne s’est même pas encore conçu.
Aujourd’hui,
le dispositif des droits et libertés n’est encore que théorique.
Aujourd’hui,
l’emblème de la République est encore le même. Et personne ne pense à le mettre
à jour.
Aujourd’hui,
nous sommes au point mort.
Après 2 ans,
cette nouvelle Constitution ne nous a donné qu’un prix Nobel de la paix….et une
brise de liberté de pensée aléatoire.
C’est loin
des espoirs d’un peuple qui croit avoir fait une révolution.
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