Il reste 5 jours pour avant le scrutin des
élections législatives.
2 semaine se sont passées sans voir réellement aucune campagne
législative dans la rue (sauf dans Facebook via des pages sponsorisées).
Politiciens et médias ne sont pas encore « réveillés » de
la claque du 1er tour des élections Présidentielles.
Même les quelques « fuites » de certains sondages
faisant étant d’une future grande surprise dans les législatives n’a pas encore
alerté les acteurs politiques candidats aux élections législatives pour tenter
de « sauver » ce qui peut être sauvé durant ces 5 jours.
L’amateurisme de plusieurs « partis » les pousse vers une
porte de sortie dramatique.
Encore plus, la position du parti Nahdha manifestant son soutien au
Candidat « Kaïs Saïed » avant même le commencement de la campagne
pour le second tour, laisse tout observateur averti, perplexe et soupçonnant :
à quoi joue ce parti ?
Si on fait confiance au dernier sondage,
les 4 premières forces qui seront présentes à l’ARP (et ne pouvant même pas
former une majorité de 3/5) seront des forces inédites dans l’histoire de la
Cartographie politique parlementaire Tunisienne depuis les élections de la
Constituante (ANC) de 2011.
Deux compositions de ces « forces »
éventuelles ont un point commun : « Réformer » la classe
politique qui a échoué durant 2011-2019.
Ok. On est d’accord.
Mais la réformer dans quel sens ?
quelle direction ? quel objectif ?
Mutisme totale.
Aucune indication ou explication.
Le discours est certes exprès :
Faisons disparaître cette classe politique « incompétente ».
Et après ? On verra !!!
Une autre force donnée favorite pour ces
élections fait encore plus peur par le discours « violent » et
agressif de son porte-parole.
Et le comble qu’un autre parti parait vouloir
encore semer le trouble dans ses déclarations d’alliance. Quel profit pourrait-il
en tirer de la pagaille ?
Le « cycle démocratique » en Tunisie
est sérieusement menacé.
Une chaîne Tv a déjà annoncé la couleur le
jour de déclaration des résultats des présidentielles en diffusant de fausses
informations visant la provocation des « manifestations » contre une
éventuelle « dénaturation » des résultats.
Le discours de certains médias « audiovisuels »
voulant placer ces élections dans un clivage « identitaire » et le « forcing »
des pages fb « sponsorisés » véhiculant un contenu agressif et menaçant,
et tant d’autres « éléments » laissent entendre que l’exercice
démocratique de 2019 sera peut-être dramatique pour l’expérience Tunisienne.
Et même si tout se passe bien, la prochaine
cartographie politique parlementaire ne laisse aucun doute sur une stabilité
politique presque anéantie dès le début soit par la profonde hétérogénéité des composantes
de la future ARP, soit par l’ambiguïté de ses composantes, soit même par son
éventuelle action de provoquer sa propre dissolution avant terme.
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