Qui aurait « pronostiqué » un résultat du 1er tour des élections
présidentielles pareil ?
Moi-même, se prétendant fin "observateur » de la vie politique
Tunisienne, je n’y ai jamais pensé.
Le 16 Août 2016, j’ai posté un post dans ce blog laissant craindre
le pire scénario que puisse arriver à l’électeur Tunisien : se trouver au
second tour en face de 2 candidats du parti Nahdha.
J’avais cette certitude que Mourou n’est pas le vrai candidat du
parti et qu’un autre dans l’ombre est là pour émerger en dernière minute.
Par chiffres et projections, La Nahdha avait cette possibilité de
profiter de la faiblesse de tous les autres pour faire passer ses candidats au
second tour.
Si Mourou avait obtenu moins de 8%, j’aurais dit que les 2 premiers
sont les vrais candidats du parti Nahdha qui a réussi son coup, et j’aurai bien
vu.
Hélas, Mourou avoisinait les 13%.
Mais les deux premiers restent énigmatiques.
Du coup, et puisque nous sommes en pleine campagne électorale des
législatives, on accourt pour vérifier les chiffres des candidats liés à des
partis concernés par ces élections.
Et le constat est APEURANT.
Aucune majorité en vue. Encore pire, aucune cartographie politique
possible de prévoir.
C’est carrément le NOIR.
Est-ce bon pour la démocratie ?
Oui, si on avait une Cour Constitutionnelle mise en place et
fonctionnelle.
Mais hélas, elle n’est pas là.
Et on se pose la question : pourquoi ? Est-ce l’absence d’une telle
Cour était due à une cause structurelle ou à une volonté préméditée ?
En tout état de cause, on est en voie de tout faire pour «
disloquer » l’Etat tunisien et cette voie n’est pas absente dans la « stratégie
» idéologique et tactique de certains partis (dont certains sont au pouvoir et d’autres
en opposition) ou les « lobbies » mafieux et criminels qui visent l’ANARCHIE.
Nous y sommes.
Mais les législatives sont pour demain, la Tunisie a encore une
chance de s’en sortir.
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