vendredi 20 septembre 2019

Le saut dans l’inconnu, La Tunisie en danger réel

Qui aurait « pronostiqué » un résultat du 1er tour des élections présidentielles pareil ?
Moi-même, se prétendant fin "observateur » de la vie politique Tunisienne, je n’y ai jamais pensé.
Le 16 Août 2016, j’ai posté un post dans ce blog laissant craindre le pire scénario que puisse arriver à l’électeur Tunisien : se trouver au second tour en face de 2 candidats du parti Nahdha.
J’avais cette certitude que Mourou n’est pas le vrai candidat du parti et qu’un autre dans l’ombre est là pour émerger en dernière minute.
Par chiffres et projections, La Nahdha avait cette possibilité de profiter de la faiblesse de tous les autres pour faire passer ses candidats au second tour.
Si Mourou avait obtenu moins de 8%, j’aurais dit que les 2 premiers sont les vrais candidats du parti Nahdha qui a réussi son coup, et j’aurai bien vu.
Hélas, Mourou avoisinait les 13%.
Mais les deux premiers restent énigmatiques.
Du coup, et puisque nous sommes en pleine campagne électorale des législatives, on accourt pour vérifier les chiffres des candidats liés à des partis concernés par ces élections.
Et le constat est APEURANT.
Aucune majorité en vue. Encore pire, aucune cartographie politique possible de prévoir.
C’est carrément le NOIR.
Est-ce bon pour la démocratie ?
Oui, si on avait une Cour Constitutionnelle mise en place et fonctionnelle.
Mais hélas, elle n’est pas là.
Et on se pose la question : pourquoi ? Est-ce l’absence d’une telle Cour était due à une cause structurelle ou à une volonté préméditée ?
En tout état de cause, on est en voie de tout faire pour « disloquer » l’Etat tunisien et cette voie n’est pas absente dans la « stratégie » idéologique et tactique de certains partis (dont certains sont au pouvoir et d’autres en opposition) ou les « lobbies » mafieux et criminels qui visent l’ANARCHIE.
Nous y sommes.
Mais les législatives sont pour demain, la Tunisie a encore une chance de s’en sortir.

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