mardi 3 septembre 2013

Destituer le président de l’ANC….

C’était une question fortement analysée par des élus réunis aujourd’hui.

Fallait se demander si Mr Mustapha Ben Jaafer est le facteur de la crise actuelle?

Aujourd’hui, j’ai entendu des élus se lancer sur des analyses juridiques sur la situation actuelle. Certains en ont conclu à l’absence du droit…ou à la règle de droit….et se sont donnés à leurs créativités normatives pour trouver l’issue.

j’avais compris que certains élus continuent encore à traiter le processus constituant comme une requête de procédure devant un tribunal…ça en dit beaucoup.

Pour les uns, ils ont fait appel à une bizarre corrélation avec le principe utopique de « Al ha99ou ya3lou wala yo3la 3alaih » (الحق يعلو ولا يعلا عليه). Je dois avouer que  je suis resté sur place.

Pour d’autres, y a pas aussi simple. On revient à la case départ. Une nouvelle plénière élective présidée par le plus âgé (en l’occurrence Mr Tahar Hmila) et élection d’un nouveau Président !!! si on va suivre cette démarche, faut aussi élire 2 nouveaux vice-présidents et 2 commissions (une pour l’OPPP et une autre pour le RI)….no comment…aussi.

Je comprends l’amertume des uns et des autres, mais je me pose la question : Cette réunion, est-elle tenue pour trouver une issue à la crise ou l’aggraver ?

Le sit-in s’essouffle…mais la nervosité commence à gagner l’autre camp.

L’image de cette ANC est une triste image d’une certaine Tunisie imposée par une classe politique post révolution entrain de passer à coté d’une chance historique qui lui a été offerte par un certain destin…

2 camps…mais au lieu de tendre la main, on ne fait que creuser la division.

On dirait que cette classe politique est faite pour la division, jamais pour le consensus.

Sinon, plus de 100 élus réunis juste pour débattre d’un lieu de réunion….c’est pour vous dire qu’on terme de volonté de dénouer la crise, on a juste pensé que destituer un Président en sera la clé !!!

C’est une triste réalité : pour les uns comme pour les autres, les solutions ne tiennent qu’aux personnes : exiger la démission de l’un ou vouloir destituer un autre…

Mais avancer une idée, un projet, un programme pour s’en sortir…c’est encore loin de la portée.

Aujourd’hui, je me pose la question : qu’avons-nous fait le 23/10/2011 ?

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