Autant j'étais optimiste par ce que l'histoire, en général, et celle du droit, en particulier, va retenir de cette gestation de l'AC, autant je deviens tantôt triste, tantôt ironique de ce que le peuple tunisien et l'histoire des sciences politiques vont retenir de ce qu'a caractérisé cette gestation et la caractérise encore.
Au début, c'est la bavure juridique. Des Juristes s'auto proclamant "experts" en la matière commettent l'erreur fatale de ne pas préciser le mandat de l'Assemblée Constituante: Objet et Durée.
Ensuite, c'est l'incapacité de gérer un choix politique d'assainir la scène politique tunisienne par une volonté inachevée et incapable de concevoir le texte qu'il faut et les moyens nécessaires à son application ce qui a aboutit à un scrutin confus et mal géré aboutissant à des résultats inattendus et hors de portée des calculs de nos hommes politiques et juristes amateurs en prévisions politiques.
Intervient en même temps et tout au long de cette triste vérité, un secteur d'information médiocre et malmené qui n'a fait qu'empirer la confusion et enfoncer l'anarchie.
Enfin, et quelle fin!, nos élus, prétendant être les dignes et les meilleurs qualifiés pour gérer le Pays, partent en mode «errance» à la conquête du pouvoir oubliant Une prestigieuse Institution (l'Assemblée Constituante) restée en attente et en mode standby au profit de cet acharnement inexpliqué à se partager l'exécutif avant d'y mettre le pied!!
Durant ces temps, des éléments parasites continuent à vouloir encore prendre cette AC comme cheval de Troie pour assurer des privilèges qu'ils avaient acquis avec des moyens frauduleux profitant de cette mascarade dont les héros sont malheureusement cette élite qui prétendait être la clé de sauvetage du pays!
Alors, Mesquina Tounes ou l'Assemblée Constituante?
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